1 – Il est recommandé d’évaluer l’état nutritionnel et la condition physique de tous les patients atteints de cancer dès le début de la prise en charge et de les réévaluer régulièrement.
2 – Le diagnostic de dénutrition est clinique et repose sur l’association d’un critère étiologique (dont le cancer) et un critère phénotypique ; l’albuminémie n’est plus un critère diagnostique de la dénutrition mais un critère d’évaluation de sa sévérité.
3 – Les besoins caloriques quotidiens sont estimés de 25 à 30 kcal/kg et les besoins protéiques de 1,0 à 1,5 g/kg, à couvrir par des interventions nutritionnelles adaptées aux ingesta, à la fonctionnalité du tube digestif et au niveau d’activité physique.
4 – Il n’y a aucune indication aux jeûnes thérapeutiques, aux régimes restrictifs, aux supplémentations en micronutriments à fortes doses en l’absence de carence identifiée.
5 – Toute intervention nutritionnelle doit être couplée à de l’activité physique adaptée (APA avec un accompagnement professionnel), associant exercices d’endurance (aérobie) et de renforcement musculaire.